EUTANÁSIA
Um tema tão discutido ultimamente. Mas o que é afinal? O fim da vida, consciente, voluntária, ou muitas vezes o fim de uma já não vida, essa nova vida que nasceu da medicina já não medicina.
Vi uma vez um documentário, quando as sessões de cinema tinham uma pequena metragem, antes do filme.
Uma pequena aldeia. As crianças brincavam, os jovens namoravam, os adultos trabalhavam, os velhos ajudavam, dentro das suas capacidades... Até aqui tudo normal. O velho, já não podia ajudar, faltavam-lhe as forças. Reuniu a família, despediu-se dela, comeu a melhor comida, vestiu o seu melhor fato, foi acompanhado por todos, numa carroça que alguns empurravam, até uma falésia, e todos o ajudaram a morrer, mandando pedras, não se chegou a saber se para o matar, mas todos abandonaram o local... Seria a reportagem duma aldeia que realmente existiu, e foi "civilizada", ou pura ficção??? A morte, a vida, a medicina e como lidamos com ela vai muitas vezes vir à baila.
Para variar, transcrevo um poema cantado por Léo Ferré, um dos meus cantores preferidos.
NE CHANTEZ PAS LA MORT!
Letra: Jean-Roger Caussimon
Música: Léo Ferré
Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C'est un sujet tabou.. Pour poète maudit
La Mort... La Mort...
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la soeur de l'amour
La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle
Et si lui ne vien pas, elle viendra toujours
La Mort... La Mort...
La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse
En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut
La Mort... La Mort...
De grands yeux d'océan, la voix d'une ingénue
Un sourire d'enfant sur des lévres carmin
Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupiéres brûlées, ma gueule en parchemin
La Mort... La Mort...
Requiem de Mozart et nom Danse Macabre
Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns!
La Mort c'est la beauté, c'est l'eclair vif du sabre
C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens
La Mort... La Mort...
Et n'allez pas confondre et l'effect et la cause
La Mort est délivrance, elle sait que le Temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poigné de cheveux et l'ivoire des dents
La Mort... La Mort...
Elle est Euthanasie, la suprême infirmière
Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez de vieillard glacé dans la chambre sans feu
La Mort... La Mort...
Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La Mort, c'est l'infini dans son éternité
Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre?
Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter
La Mort... La Mort...
La Mort?...
Vi uma vez um documentário, quando as sessões de cinema tinham uma pequena metragem, antes do filme.
Uma pequena aldeia. As crianças brincavam, os jovens namoravam, os adultos trabalhavam, os velhos ajudavam, dentro das suas capacidades... Até aqui tudo normal. O velho, já não podia ajudar, faltavam-lhe as forças. Reuniu a família, despediu-se dela, comeu a melhor comida, vestiu o seu melhor fato, foi acompanhado por todos, numa carroça que alguns empurravam, até uma falésia, e todos o ajudaram a morrer, mandando pedras, não se chegou a saber se para o matar, mas todos abandonaram o local... Seria a reportagem duma aldeia que realmente existiu, e foi "civilizada", ou pura ficção??? A morte, a vida, a medicina e como lidamos com ela vai muitas vezes vir à baila.
Para variar, transcrevo um poema cantado por Léo Ferré, um dos meus cantores preferidos.
NE CHANTEZ PAS LA MORT!
Letra: Jean-Roger Caussimon
Música: Léo Ferré
Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C'est un sujet tabou.. Pour poète maudit
La Mort... La Mort...
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la soeur de l'amour
La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle
Et si lui ne vien pas, elle viendra toujours
La Mort... La Mort...
La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse
En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut
La Mort... La Mort...
De grands yeux d'océan, la voix d'une ingénue
Un sourire d'enfant sur des lévres carmin
Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupiéres brûlées, ma gueule en parchemin
La Mort... La Mort...
Requiem de Mozart et nom Danse Macabre
Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns!
La Mort c'est la beauté, c'est l'eclair vif du sabre
C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens
La Mort... La Mort...
Et n'allez pas confondre et l'effect et la cause
La Mort est délivrance, elle sait que le Temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poigné de cheveux et l'ivoire des dents
La Mort... La Mort...
Elle est Euthanasie, la suprême infirmière
Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez de vieillard glacé dans la chambre sans feu
La Mort... La Mort...
Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La Mort, c'est l'infini dans son éternité
Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre?
Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter
La Mort... La Mort...
La Mort?...
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